Les cueillettes sauvages
Des causses, hauts plateaux calcaires, aux petites montagnes et vallées cévenoles dévalant jusqu’à la garrigue, une grande diversité botanique s’offre à nous. Les cueilleuses et cueilleurs se régalent à collecter cette flore spontanée et courent ainsi la montagne de plante en plante au gré des saisons.
Pour la cueillette, la saison commence en avril quand partout dans les prés fleurissent de petites fleurs jaunes : ce sont les coucous « la primevère officinale« qui éclosent alors que chante l’oiseau du même nom.
Puis se succèdent le pissenlit, l’ortie, la fleur de sureau, le thym, l’achillée millefeuille, l’origan, l’alchémille des Alpes, le pied de chat, le serpolet… Cueillies à la faucille, au peigne ou tout simplement à la main, ces plantes sont ensuite portées au séchoir. Elles sont utilisées en herboristerie dans la confection de tisanes.
Parallèlement, les cueillettes destinées à la fabrication d’huiles essentielles s’organisent en équipe, grâce à la complicité des paysans et à leur connaissance du milieu : le romarin, le thym de montagne, la lavande officinale et la sarriette, et durant la saison hivernale sur les hauteurs, le genévrier, le pin sylvestre, le sapin douglas et le laurier.
Les jardins cultivés
Les petites vallées cévenoles sont couvertes de terrasses appelées « bancels» ou « faïsses », alimentées en eau par une source ou un ruisseau. Nous y cultivons des espèces que l’on ne trouve pas à l’état sauvage et qui nous paraissent les mieux adaptées à notre région ou indispensables à notre gamme. Certaines cependant sont prélevées dans la nature puis rassemblées dans un jardin pour faciliter leur entretien.